Ces dernières années, les termes de la discussion se sont déplacés. La montée en puissance de la médicalisation de la prévention a contribué à rebattre les cartes. Charge virale indétectable, TasP, Prep… ont intégré la nouvelle grammaire préventive des individus, à des degrés divers. Un nouveau paradigme y est à l’œuvre : prévoir, gérer et réduire le risque, en évaluant l’efficacité d’un antirétroviral en prévention. Mais cette apparente rationalisation biomédicale des comportements de prévention ne laisse-t-elle pas dans l’ombre certains enjeux politiques ? Les nombreuses avancées scientifiques sur la transmission du VIH, si importantes qu’elles soient pour nos communautés, n’éludent-elles pas les dimensions sociales et culturelles des usages ordinaires de la prévention? Lire la suite
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